Les derniers kilomètres
30
mars, 12050 km
Je n’ai plus écrit depuis un mois…
L’arrivée a un peu occulté le reste ! Je reviens donc sur
les derniers kilomètres, en accompagnement des photos.
Notre fin de voyage s’est déroulée en deux temps : d’abord
entre Valencia et Figueres, et après Figueres.
Autour de Valence, les orangers sont rois. Sur des kilomètres on peut
voir des plantations d’oranges ou de mandarines. On nous a dit que le
climat valencien est idéal pour ces agrumes : pas trop froid en hiver,
et assez chaud dans la journée. Et on peut vous dire que ce sont les
meilleures oranges que nous ayons mangé !
J’ai tout de même fêté mon anniversaire dans une oliveraie…
L’olivier restera pour nous « l’arbre espagnol » !
La route nationale que nous avons empruntée va en France et elle est
surchargée de voitures et surtout de camions. Mais pour éviter
Barcelone, nous avons fait un petit crochet dans les hauteurs, où nous
étions beaucoup plus tranquilles.
Encore une fois, nous avons été bien accueillis plusieurs fois
par des gens à qui nous demandions un petit coin de jardin pour planter
la tente.
A Figueres, nous étions chez Annie et Ramon, des lointains cousins de
la famille, adorables. Nous avons pu nous reposer, et visiter bien sur la ville
où la marque de Salvador Dali est quasiment omniprésente.
Peintre de génie sans doute, mais un peu particulier…
Et puis, profitant d’une invitation à Madrid d’une
de mes amies, nous avons laissé le tandem souffler quelques jours et
sommes partis en vacances !
Au programme, visite de la ville bien sûr, et une soirée à
l’espagnole dans un bar, avec tapas, bière et raciones (ce sont
des assiettes de fromage, jambon, pommes de terre,… au choix). C’est
particulièrement convivial, puisqu’on choisit deux ou trois assiettes
à plusieurs, et chacun pioche la où il veut.
Nous avons fait le plein de musées (c’est une capitale très
connue pour cela), en nous aérant au Parque El Retiro pour les pique-niques.
Quelques jours plus tard, retour a Figueres, pour la dernière
ligne droite. Enfin, pas si droite que ça, puisque nous sommes allés
visiter la famille en passant. Cela nous a permis d’arriver « en
douceur » à la maison, chez mes parents, où les parents
d’Etienne nous attendaient aussi.
Le lendemain, pique-nique ensoleillé près de la Ste Victoire,
et retrouvailles avec les amis, que du bonheur !
Nous prenons le temps de retrouver une vie plus ordinaire, mais bientôt
nous finirons ces carnets de bord par un petit bilan du voyage…
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