Belgique - Nord de la France
Belgique - Nord de la France, 8 novembre
Un petit résumé
pour un petit pays, où nous ne sommes pas restés très longtemps...
Naïfs et ignorants des particularités du pays,
nous nous attendions à parler français en entrant en Belgique.
Nos hôtes d'une nuit, qui habitent à quelques kilomètres
de l'aéroport de Bruxelles (on ne vous dit pas la nuit qu'on a passé
!) nous ont expliqué. Au nord d'une ligne est-ouest passant par Bruxelles,
c'est la Flandre et les habitants parlent flamand (très proche du néerlandais).
Au sud, c'est la Wallonie qui est francophone. Bruxelles est une région
à part entière aussi, où l'on parle plutôt français.
Il existe également des "communes à facilités"
qui délivrent des papiers dans les deux langues. En fait, l'allemand
est aussi une langue officielle, car la communauté allemande est très
importante. C'est assez rigolo : dans la même journée, on peut
traverser des villages qui sont situés à quelques kilomètres
les uns des autres et dont tous les panneaux sont différents (soit en
allemand, soit en français). On a vraiment l'impression d'être
dans deux pays. Cela engendre d'ailleurs beaucoup de querelles au niveau politique.
Nous n'avons rencontré que des Belges charmants et très accueillants,
qui nous ont souvent proposé un thé, un chocolat ou une soupe,
car il commence à faire frais le soir...
En France, près de Calais, une famille nous a même accueillis chez
elle pour la nuit. C'est très chouette quand des gens nous proposent
de dormir dans leur jardin, mais c'est autre chose quand ils nous ouvrent leur
maison... Ca nous a beaucoup touchés. Car bien sûr, ce n'est pas
seulement le lit et le repas que nous apprécions. On est toujours étonnés
par la chaleur de la rencontre.
La Belgique n'est pas très dépaysante quand on est français
et qu'on vient des Pays-Bas : les paysages sont sensiblement les mêmes.
A Bruxelles, les chansons de Jacques Brel en tête, nous
avons pu admirer la très grande place du marché et l'énorme
bâtiment de l'hôtel de ville. Dans un autre genre, nous sommes aussAi
passés devant le "Manneken Pis" (Une des légendes dit
qu'il aurait sauvé la ville d'un incendie, en faisant pipi dessus...)
qu'on retrouve en miniature dans toutes les boutiques de souvenir.
Nous voilà maintenant en France : mine de rien, ça fait un petit
quelque chose de retrouver "le pays". Les parents d'Etienne sont venus
nous voir quelques jours à Calais. Après cette bonne petite pause,
nous voilà prêts à traverser la Manche !
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